• Les résultats du sondage : Les enseignants choisissent leur politique éducative

    Les enseignants ont des positions nuancées sur les changements à apporter à l'Ecole. C'est le principal enseignement du sondage réalisé par Le Café pédagogique auprès de ses lecteurs. Les 12 et 13 mars, 1050 personnels de l'éducation nationale ont répondu à une quarantaine de questions reprenant les principales propositions des candidats à la présidence de la République. Si les enseignants sont très déterminés sur certains points, ils sont prêts à accepter des évolutions à condition qu'un vrai projet se dessine pour l'Ecole. Cette position tout en nuances donne des possibilités inattendues à une nouvelle équipe, à condition qu'elle ne soit pas sarkozienne...

     

    Quel échantillon ? Nous avions prévu d'arrêter le sondage au premier millier de réponses complètes et validées ce qui a été atteint en moins de 48 heures avec 1050 réponses. N'ont pu se prononcer sur Internet que des lecteurs authentifiés sur le site du Café pédagogique, chacun ne pouvant se prononcer qu'une seule fois. L'échantillon est-il représentatif ? Ces 1050 personnes comprennent 81% d'enseignants, 9% de personnels de direction et 10% de cadres, formateurs etc. 36% enseignent dans le primaire, 29% en collège, 19% en lycée, 6% en L.P. On retrouve dans les réponses un éventail politique assez ouvert et des choix pédagogiques variés (par exemple 15% pour la revalorisation Sarkozy et 23% pour l'orientation précoce ce qui tend à valider la qualité de l'échantillon. Certaines questions, toujours issues des programmes des candidats, ne concernaient que certains niveaux. Enfin des questions ouvertes sur les changements attendus étaient proposées à tous et ensuite par niveau d'enseignement.

    L'analyse du sondage

    Tous les résultats

    Verbatim

    source : expresso du vendredi 16 mars


    votre commentaire
  • Primaire : Chatel face aux chiffres

    Dans un communiqué, Luc Chatel  pourfend le Se-Unsa qui affirme que près de 1500 classes fermeront à la rentrée dans les écoles primaires du fait des 5700 suppressions de postes décidées dans le primaire. Que nous disent réellement les remontées du terrain ?

     

    En juin 2011, Nicolas Sarkozy avait promis de "sanctuariser" l'école primaire c'est à dire de maintenir le nombre de classes. "Cet engagement sera tenu et cela contrairement à ce que certains, pour des raisons avant tout politiciennes, semblent affirmer en utilisant des enquêtes étranges sans aucune traçabilité ou auditabilité", écrit Luc Chatel dans son communiqué du 29 février. Les mots sont particulièrement durs, à la hauteur, peut-être, du problème soulevé par le Se-Unsa.

     

    Les chiffres. A la promesse présidentielle, Christian Chevalier oppose les chiffres. Pour 91 départements qui ont déjà réuni leur instance administrative (CDEN) et où l'inspection académique a annoncé ses décisions, le syndicat trouve 3494 classes fermées et 1911 ouvertes. Le solde n'est donc pas nul. Ce sont 1582 classes qui devraient disparaître à la rentrée. Pas partout il est vrai. Si dans le Nord Pas-de-Calais (une centaine d'emplois en moins dans chacun des deux départements), en Picardie (63 fermetures et 8 ouvertures dans la seule Somme) ou en Limousin (15 fermetures dans la petite Creuse) les suppressions de postes sont massives, dans les Hauts-de-Seine, on enregistre 73 ouvertures pour 31 fermetures...De son coté, le 1er mars, s'appuyant cette fois sur 95 départements, le Snuipp Fsu évalue les fermetures à 1407 classes.

    Lisez la suite de l'article


    source : l'expresso du café pédagogique du 5 mars 2012


    1 commentaire
  • Evaluation des enseignants : Le ministère propose un nouveau texte
    La directrice générale des relations humaines du ministère de l'éducation nationale, Josette Théophile, a adressé aux syndicats une nouvelle mouture du projet de décret sur l'évaluation des enseignants. Les syndicats devraient rejeter ce texte.
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/02/17022012Accueil.aspx#faitdujour


    votre commentaire
  • Petit à petit, les verdicts sont rendus. La sentence des 14000 postes en moins dans l’Education Nationale se traduit sur le plan local par des fermetures de classes mais pas seulement. Au tableau d’honneur des victimes de l’extrême rigueur, les Rased ont le douloureux privilège d’avoir une place de choix. D’année en année, maitres E, maitres G et psychologues disparaissent du paysage éducatif. 1200 postes déjà comptabilisés dans la colonne suppression pour la prochaine rentrée.

     

    Reconnaissance tardive, attachement certain ? Cette mort annoncée d’un système d’aide pour les plus désemparés des élèves, est dénoncée dans les manifestations locales de parents, d’élus et d’enseignants. Dans les écoles, les Rased, occupent (occupaient ?) une place discrète et à part, celle du soutien qui vient quand dans la classe l’élève visiblement n’a pas en main toutes les clés pour apprendre.

    lire la suite dans le café pédagogique du 8 février 2012


    votre commentaire
  • Edit de janvier 2012 : Je fais remonter cette vidéo publiée en début d'année...en ces temps de suppressions et de cartes scolaires...

    source : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Rih6ERs0dmc

    Edit de Septembre : Oups, je viens de me rendre compte que je ne suis pas la seule eklablogueuse à avoir mis en ligne la vidéo, petit coucou en passant Delphine 59, une année en CM1-CM2 !


    votre commentaire
  • fcpestjeandebraye.over-blog.com


    Dans notre département, les suppressions de postes toucheront essentiellement les maîtres E spécialisés. L'article du café pédagogique de ce matin fait complétement écho aux problématiques qui se posent. Je le partage donc.

     

    Rased : Une campagne de cartes pétitions

    " Attaquer les RASED, c’est supprimer le regard bienveillant des enseignants spécialisés sur les élèves en difficulté. C’est laisser des enfants, pour lesquels la réponse pédagogique du maître de la classe n’est pas suffisante, s’enfoncer résolument dans l’échec scolaire, la violence ou l’exclusion. C’est ne plus accompagner les familles et délaisser des enseignants désarmés par des enfants qui n’apprennent pas. C’est externaliser la difficulté scolaire vers le secteur privé en renvoyant aux familles la responsabilité et la charge d’en supporter le coût". Les association des Rased (Fnaren, Fname, etc.), les syndicats diffusent un 4 pages de défense des Rased. Le document appelle à signer une pétition.

    Le document

    Pour lire la suite dans le café pédagogique du jeudi 26 janvier 2012.

     

    Je vous conseille la lecture du 4 pages sur les RASED et le dessin de Jack.

     


    1 commentaire
  • Je prends le relai de Carolenciel pour diffuser l'information des maternailes. J'espère que cela fera boule de neige chez les ekla-collègues.

    Élevage ou scolarisation en maternelle

     

    À compter du 1er janvier 2012, les poules pondeuses de l'Union européenne devraient théoriquement disposer d'un peu plus de place dans les cages collectives des élevages en batterie.
    Elles vont passer de 550 cm2, soit la surface d'une feuille A4, à 750 cm2.
    L'europe veille à l'espace vital des poules, on est content pour elles...

    Septembre 2011, une collègue accueille 32 élèves de grande section dans sa classe parisienne de 40 m2.
    1,25 m2 par enfant...
    Il n'y a pas d'autres alternatives : les enfants vont passer une année d'école vissés sur une chaise, à chuchoter.
    Pas de coins jeux, pas de déplacements, pas d'échanges possibles.
    À 5 ans.

    Pour lire la suite....sur le site des maternailes.

    Cliquer ici pour télécharger l'image libre de droits.



    votre commentaire
  • Échec scolaire: L'Afev lance un pacte ce jeudi

    Abd Al Malik, Boris Cyrulnik, Stéphane Hessel, ont signé parmi une cinquantaine de personnalités, un "pacte contre l'échec scolaire". Le texte émanant de l'Afev a été publié ce jeudi dans Libération.


    En 2009, 20 % des élèves étaient en grande difficulté MaxPPP

    Échec de l'élève, échec de l'enseignant, échec de la famille… La proportion d'élèves en grande difficulté est passée de 15 à 20 % entre 2000 et 2009. Une situation alarmante pour l'Afev, une association d'étudiants bénévoles offrant des cours de soutien aux enfants des quartiers populaires.

    L'organisme lance un « pacte contre l'échec scolaire », publié ce jeudi dans Libération. Une cinquantaine de personnalités ont signé le texte, notamment Abd Al Malik, Boris Cyrulnik ou Stéphane Hessel, l'écrivain Annie Ernaux, l'ancienne ministre Claudie Haigneré, le généticien Axel Kahn, l'artiste Annette Messager, le journaliste Harry Roselmack, l'ancien footballeur Vikash Dhorasoo, l'athlète Yohann Diniz ou le pédopsychiatre Marcel Rufo.

    Cliquez ici !

    L'échec scolaire pourrait s'inviter aux débats de la présidentielle

    Ce pacte, dont une première version avait été présentée en septembre 2011 lors de la « quatrième journée de refus de l'échec scolaire » organisée par l'Afev, compte bien avoir sa place dans les débats de la campagne présidentielle. Le texte sera en effet présenté aux candidats à l'Élysée.

    Pour expliquer les raisons de cet « échec scolaire massif », l'association pointe notamment « notre système scolaire caractérisé par une forte pression sur les élèves et leurs parents et une compétition qui créent de la souffrance et nuisent à son efficacité ».

    La solution ? « Passer d'un système de "sélection" à un modèle de "promotion", d'où chaque enfant, quelles que soient ses difficultés et ses appétences, pourra sortir avec la qualification et les compétences nécessaires (...) avec un rapport confiant aux apprentissages et une image positive de soi .»

    Repenser la primaire, le collège et l'apprentissage 

    Pour redresser la barre, le pacte affiche trois axes: « en finir avec l'amalgame effort et souffrance », « réinventer le collège unique », et favoriser « une orientation choisie en filière professionnelle ».

    Ainsi, en primaire, il faudrait remplacer les notes par une évaluation. Plus généralement, il faut « intégrer le travail personnel au temps scolaire afin de ne plus laisser les plus fragiles seuls face à leurs devoirs ». Le collège nécessite pour sa part d'être « repensé comme le prolongement de l'école primaire », par exemple en limitant le nombre d'intervenants.

    En effet, passer d'un à dix enseignants entre le CM2 et la 6e, « ce n'est pas bon pour les enfants, il faut une gradation en début de collège », a expliqué à l'AFP le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. A en croire les voeux formulés par Nicolas Sarkozy au monde de l'éducation la semaine dernière, le président de la république partage cette idée. « Entre un élève de CM2 avec un enseignant unique et l'élève de 6e avec des enseignants multiples dans un établissement qu'il ne connaît pas, la rupture est trop brutale. Il faut organiser un continuum entre ces deux niveaux », avait-t-il alors déclaré.

    Enfin, toujours selon l'Afev, il faut revaloriser la filière professionnelle en mettant en œuvre un « plan global » qui pourrait être financé par la refonte de la taxe d'apprentissage.

     

    http://www.francesoir.fr/pratique/education/echec-scolaire-l-afev-lance-un-pacte-ce-jeudi-173348.html


    votre commentaire
  • Des 29 académies (sur 30) qui vont perdre des postes, de nombreuses vont en effet connaître une hausse des effectifs d'elèves à la rentrée 2012, surtout en collèges mais aussi en primaire. (c) Afp

    Toutes les académies du pays sauf la Guyane, même celles qui auront davantage d'élèves, perdront des postes d'enseignants à la rentrée 2012 du fait des 14.000 suppressions prévues dans l'Education nationale, le Nord et le Pas-de-Calais devant en rendre à eux seuls un millier.

    Pour les écoles, les académies qui perdront le plus de postes, en valeur absolue, sont Lille (399 suppressions), Nancy-Metz (367), Versailles (260), Amiens (235), Créteil (233), Toulouse (227) et Aix-Marseille (219).

    En collèges et lycées, ce sera Lille (589), Versailles (495), Nancy-Metz (425), Créteil (362), Aix-Marseille (285), Lyon (263) et Grenoble (260)).

    Du fait d'une démographie en baisse, les départements du Nord et du Pas-de-Calais devront donc rendre au total 1.020 postes (dont 32 emplois administratifs), et ce sans compter les suppressions de postes d'étudiants stagiaires en master 2, pourtant conçus pour leur faire connaître les classes.

    Comme l'an dernier cette répartition académie par académie a été dévoilée par le ministère une semaine avant Noël aux syndicats, mais ceux-ci se demandent, plus encore qu'il y a un an, comment ces postes à supprimer vont pouvoir être trouvés.

    Des 29 académies (sur 30) qui vont en perdre, de nombreuses vont en effet connaître une hausse des effectifs d'elèves à la rentrée 2012, surtout en collèges mais aussi en primaire.

    "On va tasser les élèves par classe, donc je ne vois pas comment on va faire l'individualisation des parcours voulue par Luc Chatel", a commenté à l'AFP Christian Chevalier, du SE-Unsa.

    "Le ministère s'acharne contre l'école primaire alors même que l'OCDE pointe la faiblesse du taux d'encadrement du premier degré", selon le SNUipp, premier syndicat des écoles, qui appelle déjà à des "mobilisations unitaires" quand seront connues début 2012 les suppressions école par école.

    Début 2011, ces annonces pour la rentrée suivante avaient suscité tant de mécontements locaux que l'Association des maires de France (AMF) avait demandé "l'arrêt des suppressions" en primaire.

    Nicolas Sarkozy avait alors promis qu'il n'y aurait pas plus de fermetures que d'ouvertures de classes en 2012, ce qui ne veut pas dire zéro fermeture.

    Pour tenir cette promesse, les syndicats prévoient que le gouvernement va surtout supprimer des postes de remplaçants, d'intervenants en langue, de "Rased" spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire, et poursuivre la baisse de la scolarisation des deux-trois ans (passée en 10 ans de 34% à 13%).

    Luc Chatel assure lui qu'il y a encore de la marge puisqu'il y a dans l'ensemble du système scolaire "35.000 professeurs de plus et 500.000 élèves de moins" qu'en 1990.

    Répétée à l'envi, cette antienne ne convainc cependant ni la gauche ni les syndicats qui jugent la période choisie contestable (1990 correspond à une crise de recrutement) et la comparaison biaisée par la hausse voulue du nombre de professeurs s'occupant de quelques élèves, en difficultés ou handicapés.

    En outre, les suppressions de classes en zones rurales ou de montagne font souvent face à des résistances, comme à Puy-Saint-Vincent (Hautes-Alpes) où le maire a créé l'an dernier une classe privée hors Education nationale pour garder sa maternelle.

    Pour 2012, le ministère a d'ailleurs préparé avec l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) une circulaire prévoyant une "concertation en amont" et "la prise en compte des contraintes propres aux écoles de montagne".

     

    source : Nouvel Observateur 18 décembre 2011

    POUR CONNAÎTRE LE NOMBRE DE POSTES PAR ACADÉMIE :

    http://www.snuipp.fr/Repartition-academique-des


    votre commentaire
  • Black Out Rue de Grenelle

    La censure exercée par le cabinet de Luc Chatel sur les publications statistiques et les études ministérielles contredit le modèle de gouvernance de l'Ecole.

     

    "Comme tous les travaux ne collent pas au plan communication, les informations fournies au grand public sur l'école se réduisent comme peau de chagrin", écrit Maryline Baumard dans Le Monde du 12 décembre. Dans un article relevé, elle signale les données "peu fiables" lâchées par le ministère alors que nombre d'études restent bloquées. M. Baumard cite en exemple les Notes d'information du ministère : 61 sorties en 2001 contre 37 en 2008 et 19 cette année. Les 40 qui manquent, sans aucun doute, contrarient la politique ministérielle.

     

    Justement le Café s'était penché de son côté sur les rapports de l'Inspection générale (IGEN) : une vingtaine par an jusqu'en 2006 (23 en 2006, 19 en 2005), 16 en 2007, 4 en 2009, 3 en 2010 et 1 seul en 2011 (et encore nous avions pu en critiquer la méthodologie). Là encore tout donne à penser que les études non publiées, par exemple celle qui a été réalisée sur l'enseignement primaire, contrarient à un titre ou un autre les orientations décidées par le ministre.  

     

    Rappelons aussi qu'en septembre, le Haut Conseil de l'Education a dénoncé les évaluations "trompeuses" réalisées par le ministère. Evaluations critiquées à son tour par Nathalie Mons dans une tribune d'Educpro. "Les évaluations standardisées du primaire – dont il faut rappeler qu’elles n’ont pas été conçues initialement par la direction du ministère compétente dans ce domaine – sont entachées de multiples biais, qui handicapent en particulier leur comparabilité dans le temps", écrivait-elle. "Par exemple, il faut savoir que, pour l’évaluation de CE1, une partie significative des questions de 2011 était identique à celles de 2010. C’est comme si vous aviez deux années de suite le même sujet au bac."

     

    Une faiblesse pour qui ? Cette situation tout à fait nouvelle révèle la double faiblesse de la direction Chatel. La première c'est la minceur des arguments qui fondent sa politique. Le ministre ne peut pas s'appuyer sur grand chose pour la soutenir. Têtus, les faits viennent sans cesse la contrarier. Porteur du projet libéral de pilotage du système éducatif par les résultats, au terme d'un invraisemblable compromis étatique, il se retrouve dans un pilotage strictement administratif qui contredit le projet global de gouvernance. L'absence de données est-elle aussi une résistance administrative au projet libéral ?

    Article de M Baumard

    Article de N Mons

    Le HCE dénonce des évaluations trompeuses

    Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/12/13122011Accueil.aspx#faitdujour


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique